Dirty Caps’
Musique traditionnelle du Quercy et de Gascogne
Digifile 3 volets.
1 Dronesca (Scottish) 4'26
2 La Bolangèra / la Paura Vièlha (Rondes) 4'08
3 Seguida de Congòs (Congos) 2'52
4 Quand ieu n’èri pichonèla (Mazurka) 4'12
5 Nau plumetas / Devant Bordeaux (Branles) 7'23
6 Ont anirem gardar / Bourrée de Saint-Pé-de-Léren (Bourrées) 4'47
7 La Paloma (Valse) 4'29
8 Nau polòtas (Rondeau) 5'30
9 Trapa ta femna (Sautière) 3'01
Victor Dreyfus : violon, voix.
Clément Rousse : accordéon diatonique, voix, stomb box.
Mickaël Vidal : clarinette, chant, pieds.
Invité :
Martin Lassouque : boha (7) et voix (5).
Traditionnel : Gascogne (Landes de Gascogne et Haut-Agenais) et Béarn (12 titres), Quercy (4 titres), Auvergne (1 titre).
Compositions : Dani Detammaecker et Bastien Fontanille (1 titre), Victor Dreyfus (1 titre)
Digifile 3 volets. Indication des sources.
40'47
La rencontre de 3 jeunes musiciens, un Landais, un Bigourdan et un Quercynois, confrontant et alliant leurs répertoires pour un bal « sud ouest » de grande qualité : amour du répertoire traditionnel, allant, cadence et tempo agréables pour la danse (de la « pêche », mais sans frénésie) : tout est là pour que ce trio vous fasse partager leur plaisir de vous faire danser, et, nous l’espérons, pour longtemps. Roulez jeunesse !
Une collection de l’AEPEM pour découvrir les jeunes talents de la musique traditionnelle des pays de France
Un vrai son de groupe, fusionnel, tout à la fois sobre par son unité et dense par son grain
Un violon, une clarinette et un diato ; trois instruments mélodiques (avec certes des basses pour le troisième) et qui, au sein de ce trio Quercy-Gascogne, ne craignent pas le jeu à l'unisson. Un vrai son de groupe, fusionnel, tout à la fois sobre par son unité et dense par son grain, qui met en avant les mélodies et, surtout, cette cadence qu'apprécieront non seulement les danseurs mais même ceux qui écouteront assis. A l'écoute je me félicite qu'ils n'aient pas cédé à la facilité de l'ajout d'une basse et d'une percussion comme c'est si souvent le cas. Il est d'ailleurs aisé d'entendre dans sa tête ce que donnerait cet ajout : un spectre sonore certes élargi dans les graves pour le confort de l'oreille mais un son plus quelconque où nos trois instruments ne seraient plus là que pour la couleur sonore et où leur belle cadence passerait au second plan, bref de la sauce qui nous masquerait la vraie saveur de ce trio.
Rassurez-vous il ne jouent pas qu'à l'unisson mais, du coup, certains passages en harmonie se posent comme des parenthèses…
Avec tout cela je ne vous ai pas précisé que Mickaël Vidal, le clarinettiste du trio (1), est également chanteur, doté d'une voix dont le grain colle tout à fait avec la langue occitane. L'alternance des plages instrumentales et chantées rend ainsi l'écoute encore plus plaisante.
AEPEM oblige, le répertoire est traditionnel et les sources sont indiquées dans le livret, faut-il encore le préciser…
Ne vous reste plus qu'à comprendre pourquoi ce nom en anglais et si la casquette US détrônerait réellement le béret dans le sud-ouest ? (2)
(1) le diato étant tenu par Clément Rousse et l'archet par Victor Dreyfus
(2) la réponse est sur leur site internet… https://clementrousse.com/dirty-caps/
Jean-Luc Matte, http://musette.free.fr/infos.htm, novembre 2019.